Jeux de la traduction | Translation Games

Samedi

9 h 00
DKN-5128

  Mot de bienvenue

Mot de bienvenue

9 h 20
DKN-5128

TikTokers, Instagrammers, Podcasters, Livestreamers – and
translators?: Translation as a creator culture

Whether we celebrate, lament, or feel ambivalent towards social media, it is undeniable that we live in an “extremely online” (Lorenz, 2023) era. In 2018, I gave a talk on why I believed a “future in translation was lit” (Desjardins, 2018), arguing that multilingual communication was very much integral to the social media and broader technological landscapes. Even with the advent of neural machine translation and the mainstream use of AI (e.g. ChatGPT), I still maintain this position.

Creator cultures (Cunningham and Craig, 2021) are inherently human even though they coalesce in digital and online spaces. Because creator cultures are inherently human, they require various forms of human (and in some cases, arguably, humane) translation, thus constituting, I argue, one of the sectors in which automation can be (and should be) resisted.

In this interdisciplinary talk, I overview the creator and influencer economies with specific reference to Canadian examples and show where translation can be situated in this larger USD16.4 billion-dollar worldwide market share (Statista 2022). The hope is to demonstrate the social and creative relevance of human/humane translation at a time of non-neutral tech (Hare, 2022), increased automation, and ghost work (Gray and Suri, 2019).

11 h 00
DKN-2153

L’interprĂ©tation simultanĂ©e, consĂ©cutive et communautaire – aspects Ă©thiques et techniques

La prĂ©sentation abordera d’abord les diffĂ©rents types d’interprĂ©tation (simultanĂ©e, consĂ©cutive, judiciaire, communautaire, etc.). Puis nous verrons rapidement l’histoire de l’interprĂ©tation au Canada et dans le monde, notamment l’apparition plutĂŽt rĂ©cente de l’interprĂ©tation communautaire par rapport aux autres formes mentionnĂ©es. Nous verrons ensuite les conditions de travail de l’interprĂ©tation aujourd’hui au QuĂ©bec et au Canada, les diffĂ©rences entre le mĂ©tier d’interprĂšte et celui de traducteur, les particularitĂ©s de l’interprĂ©tation communautaire (aspects Ă©thiques, psychologiques, culturels, techniques), les difficultĂ©s terminologiques reliĂ©es aux diffĂ©rences culturelles, le contexte de travail de l’interprĂšte communautaire et la connaissance nĂ©cessaire des rĂ©alitĂ©s quĂ©bĂ©coises (justice, Ă©ducation, immigration, santĂ© et services sociaux). Et pour terminer, nous verrons quelques Ă©lĂ©ments pĂ©dagogiques et quelques critĂšres d’évaluation de la qualitĂ©.

13 h 15
DKN-5128

Tracer l’avenir de la transkription des manuscrits en langues autochtones

Dans les bibliothĂšques et collections archivistiques du Canada, de nombreux documents manuscrits traduits vers ou depuis certaines langues autochtones demeurent largement inexplorĂ©s. Ces prĂ©cieux Ă©crits renferment potentiellement des traces de dialectes, d’expressions et des subtilitĂ©s linguistiques oubliĂ©es, mais pourraient aussi rĂ©vĂ©ler une riche perspective sur les pratiques de traduction entre les peuples autochtones et allochtones. Cependant, l’analyse exhaustive de ces documents reprĂ©sente un dĂ©fi considĂ©rable et pourrait demander un investissement en temps colossal pour les traductologues.

J’expliquerai comment des logiciels employant l’intelligence artificielle, comme Transkribus, peuvent faciliter la recherche en histoire de la traduction. En prenant pour exemples des transcriptions que j’ai rĂ©alisĂ©es de manuscrits missionnaires en langues autochtones, je souhaite mettre en lumiĂšre la maniĂšre dont ce logiciel peut simplifier la recherche « archĂ©ologique », telle que conceptualisĂ©e par Anthony Pym, qui consiste Ă  repĂ©rer certaines tendances Ă  travers un large corpus. Je discuterai de deux applications : la premiĂšre consiste Ă  Ă©viter de s’échiner Ă  une tĂąche rĂ©pĂ©titive et laborieuse qu’est la (re)transcription des documents manuscrits; la seconde vise Ă  crĂ©er ce que Pym nomme la crĂ©ation d’une « liste » de concepts clĂ©s avec l’utilisation des « tags ».

De plus, je discuterai des implications plus larges de l’utilisation de l’IA pour la prĂ©servation et la revitalisation des langues autochtones, en examinant Ă  la fois son potentiel et certaines mises en garde quant Ă  certaines utilisations. Je prĂ©senterai la visĂ©e du projet Awikhiganisaskak qui travaille directement avec la communautĂ© abĂ©nakise d’Odanak et je partagerai mon expĂ©rience comme transcripteur pour ce centre de documentation. Je discuterai Ă©galement des problĂ©matiques relatives Ă  la souverainetĂ© des donnĂ©es numĂ©riques autochtones et comment des initiatives telles que Abundant Intelligences cherchent Ă  Ă©laborer des systĂšmes d’IA ancrĂ©s dans les Ă©pistĂ©mologies autochtones dans le but de mieux rĂ©pondre aux besoins des communautĂ©s.

13 h 45
DKN-5128

L’éthique de l’interprĂšte : au-delĂ  des mots

Les interprĂštes ont toujours Ă©tĂ© un pivot essentiel de la communication interlinguistique, ce qui facilite la comprĂ©hension de divers sujets entre les individus. L’interprĂ©tation est une tĂąche dĂ©licate qui comporte plusieurs principes Ă©thiques, c’est-Ă -dire les compĂ©tences, l’intĂ©gritĂ©, la confidentialitĂ©, la neutralitĂ© et la fidĂ©litĂ© (Ren & Yin, 2021). En effet, les interprĂštes font constamment face Ă  des dĂ©fis Ă©thiques et ils rĂ©agissent tous diffĂ©remment Ă  ces dĂ©fis selon leurs identitĂ©s professionnelles (Rudvin, 2015). Dans le cadre de cette communication, nous aborderons les dĂ©fis auxquels les interprĂštes sont confrontĂ©s et la façon Ă©thique de les aborder par l’intermĂ©diaire de mises en situation comme suit :

Vous interprĂ©tez lors d’une confĂ©rence internationale oĂč se trouvent plusieurs chefs d’États et gouvernements. La confĂ©rence est animĂ©e par un animateur de talk-show italien qui ne semble pas connaĂźtre le monde de la diplomatie et de la politique. À la suite d’une intervention intense d’un chef d’État africain qui dĂ©crivait la situation dĂ©plorable des enfants dans son pays, l’animateur lui demande s’il a des origines italiennes, car en raison de sa gestuelle expressive, il pourrait ĂȘtre un excellent policier pour rĂ©guler la circulation (Seeber & Zelger, 2007). Que feriez vous?

À l’aide des mises en situation prĂ©sentĂ©es, nous sensibiliserons les langagiers aux dĂ©fis Ă©thiques auxquels font face les interprĂštes ainsi qu’à la rĂ©flexion Ă©thique que ceux-ci doivent effectuer dans leur travail. Également, nous contribuerons Ă  accroĂźtre la visibilitĂ© de la profession.

14 h 25
DKN-5128

MyPhDCompass : une communauté par et pour les chercheur.se.s en début de carriÚre

My PhD Compass, c’est une nouvelle communautĂ© formĂ©e par et pour les chercheur.se.s en dĂ©but de carriĂšre. Son but : soutenir les prochaines gĂ©nĂ©rations de chercheur.se.s en leur proposant un lieu d’échange sans jugement sur les enjeux et possibilitĂ©s de la recherche en traductologie et dans d’autres disciplines connexes. Que vous soyez Ă©tudiant.e.s Ă  la maĂźtrise, futur.e.s doctorant.e.s, doctorant.e.s, post-doctorant.e.s, chercheur.se.s ou professeur.e.s en dĂ©but de carriĂšre, ce groupe est pour vous! Venez en apprendre plus Ă  son sujet et connectez avec votre communautĂ©. Nous prendrons aussi les demandes spĂ©ciales pour les activitĂ©s Ă  venir!

14 h 40
DKN-5128

Retraduction de la poĂ©sie : le rĂŽle de l’approche hermĂ©neutique et la notion du sens

La traduction de la poésie est un sujet controversé qui interpelle à la fois les poÚtes et les traducteurs. Malgré les difficultés inhérentes au genre, la poésie a toujours été traduite et a suscité de nombreux débats en traductologie.

Certains experts estiment que le travail du traducteur peut ĂȘtre comparĂ© Ă  une forme d’interprĂ©tation. Par consĂ©quent, la traduction d’un poĂšme reprĂ©sente l’interprĂ©tation spĂ©cialisĂ©e du traducteur, qui peut diffĂ©rer d’un traducteur Ă  l’autre. Ainsi, une nouvelle traduction d’un texte dĂ©jĂ  traduit serait considĂ©rĂ©e comme une nouvelle interprĂ©tation du texte.

Dans cette Ă©tude, nous explorons la signification de la poĂ©sie mystique, en particulier du recueil de poĂšmes mystiques en persan Manteq-ot-Teyr, dans le monde littĂ©raire. Puis, nous prĂ©sentons une synthĂšse des diverses traductions de Manteq-ot-Teyr de AttĂąr. Les fidĂšles considĂšrent ce recueil comme un guide vers la voie divine. La structure littĂ©raire unique de l’Ɠuvre rend sa traduction difficile. Les expressions mystiques qui s’y trouvent ont fait l’objet de diverses interprĂ©tations en raison de la complexitĂ© de sa structure et de son vocabulaire polysĂ©mique. Cela pourrait expliquer pourquoi le livre a Ă©tĂ© retraduit plusieurs fois en français.

Dans cette recherche, nous nous appuyons sur une approche de recherche qui s’aligne sur une Ă©tude lexico-sĂ©mantique basĂ©e sur la mĂ©thodologie hermĂ©neutique de Hans-Georg Gadamer. Dans cette prĂ©sentation, nous Ă©tudions certains termes mystiques de Manteq-ot-Teyr traduits par Leili Anvar et Garcin de Tassy.

Nous discutons de la traduisibilitĂ© de ces expressions mystiques et de l’impact potentiel des interprĂ©tations des traducteurs sur leur signification dans la retraduction de cette Ɠuvre.

15 h 10
DKN-5128

Traduire la littérature jeunesse pour un public atteint de cécité : enjeux et stratégies

À l’hiver 2023, j’ai rĂ©alisĂ© un projet spĂ©cial de traduction sous la direction de Mme Marie- France GuĂ©nette. Dans le cadre de cette prĂ©sentation, je prĂ©senterai une analyse de mon expĂ©rience de traduction en littĂ©rature jeunesse de l’anglais vers le français, oĂč j’ai traduit l’album The Keeper of Wild Words (Smith, 2020)1. Ce travail m’a permis d’entamer des rĂ©flexions sur une offre de traduction adaptĂ©e Ă  un jeune public atteint de cĂ©citĂ©, spĂ©cialisation qui est l’objet de mon sujet de recherche Ă  la maĂźtrise.

Je partagerai les dĂ©fis auxquels je me suis heurtĂ©e au cours de mon processus de traduction, difficultĂ©s propres Ă  la langue, au transfert linguistique, au style de l’autrice, au genre littĂ©raire, mais touchant Ă©galement Ă  des enjeux d’adaptation. De plus, je ferai un survol des stratĂ©gies que j’ai employĂ©es pour adapter ma traduction Ă  mon public cible : je me pencherai sur le processus de crĂ©ation d’audiodescriptions et sur mes questionnements quant Ă  la structure et au contenu que devrait prĂ©senter un tel support, un Ă©lĂ©ment central Ă  mon offre de traduction adaptĂ©e. Je reviendrai Ă©galement sur les particularitĂ©s des albums jeunesse et prĂ©ciserai comment ces traits uniques peuvent apporter des difficultĂ©s et susciter des rĂ©flexions supplĂ©mentaires pour les traducteurs traduisant pour un public atteint de cĂ©citĂ©.

Dimanche

9 h 30
DKN-5128

Translating phone apps – issues and challenges

In this presentation, Kara will demonstrate that computer-assisted translation (CAT) tools are inadequate for the translaton of phone apps. Indeed, to translate a phone app, which is a “digital genre,” one needs to use a range of different cutting-edge technologies that are not part of the translator’s toolbox such as software development platforms and version control systems (e.g. Github). These tools and systems are normally reserved for use by software developers but are  increasingly also the location where the localized (translated) versions of phone apps are stored and managed, possibly to respond to demands of “agile” software development. As a result, translators face the challenges of working with such unfamiliar tools.

These tools are poorly integrated with most CAT tools, and there is a lack of proper testing environment for the localized phone apps. The file formats also make it difficult and sometimes impossible to carry out certain linguistic and cultural adaptations. Kara will show with examples that these technologies are not well suited for use by translators nor for the management of the localized files themselves. With the ever-increasing popularity of phone apps the demands for their translation will continue to grow. The developers of CAT tools should step up to the plate and design better translation tools for localizing this type of advanced translation deliverable.

10 h 00
DKN-5128

Note du traducteur, un soutien du repérage des realia en traduction littéraire

Les realia englobent l’ensemble des Ă©lĂ©ments propres Ă  une culture, terme entendu ici au sens large de l’ensemble des faits de civilisation, allant des ambiances sensorielles constituĂ©es par les saveurs, gestes et parfums Ă  la maniĂšre d’ĂȘtre en sociĂ©tĂ©, y compris les vĂȘtements, les comportements et les us et coutumes, et qui conjuguĂ©s les uns aux autres, contribuent Ă  donner une couleur locale ou mĂȘme traduire un climat philosophique ou idĂ©ologique.

Prenant appui sur un recueil de poĂ©sie mystique, Le cantique des oiseaux, traduit du persan en français, je commence par m’interroger sur les circonstances d’emploi du terme realia en traductologie, le compare Ă  celui de culturĂšme qui semble lui faire concurrence, avant d’aborder ce qui permet de repĂ©rer les realia dans un texte et qui se manifeste en premier lieu par des traits linguistiques, doublĂ©s d’un ensemble de procĂ©dĂ©s de traduction. De l’emprunt ou report Ă  la note du traducteur, ces procĂ©dĂ©s contribuent Ă  des degrĂ©s divers Ă  la visibilitĂ© du traducteur tout en Ă©tant adoptĂ©s Ă  leur tour par un auteur rĂ©digeant spontanĂ©ment, ce qui tĂ©moigne de la parentĂ© entre traduction et Ă©criture. Du fait du caractĂšre local, ponctuel, des Ă©lĂ©ments culturels, leur traitement relĂšve des procĂ©dĂ©s de traduction plutĂŽt que de stratĂ©gies, d’échelle macro-textuelle.

Prenant une analyse discursive, je ne reprendrai pas ici les sept procĂ©dĂ©s de traduction rĂ©pertoriĂ©s par Vinay et Darbelnet, dont les notions de correspondance et d’équivalence qui reposent sur le principe implicite qu’une bonne traduction, c’est celle oĂč le traducteur n’apparaĂźt pas, ne laisse aucune trace Ă©nonciative qui lui soit propre. Je me concentrerai Ă  contrario sur trois procĂ©dĂ©s non rĂ©pertoriĂ©s par Vinay et Darbelnet, classĂ©s par ordre croissant d’incursion du traducteur dans le texte ou Ă  sa marge que sont le report, l’incrĂ©mentialisation et la note du traducteur. L’objectif final est de montrer que ces derniers procĂ©dĂ©s, surtout la note du traducteur, conduisent au repĂ©rage des realia et permettent au lectorat de dĂ©chiffrer et de comprendre l’Ɠuvre littĂ©raire traduite.

10 h 30
DKN-5128

L’absence de gros mots : prĂ©fĂ©rence culturelle ou censure?

Si, comme moi, vous aimez regarder des sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es Ă©trangĂšres avec les sous-titres, pour voir comment c’est traduit, vous avez peut-ĂȘtre constatĂ© un phĂ©nomĂšne Ă©trange : des mots semblent disparaĂźtre rĂ©guliĂšrement
 et ce sont gĂ©nĂ©ralement les mots les moins polis qui sont absents. Pourquoi?

D’une part, toute personne qui pratique rĂ©guliĂšrement le sous-titrage vous rappellera qu’il faut tenir compte d’un certain nombre de facteurs non linguistiques, et notamment de la vitesse de lecture (qui n’a pas Ă©tĂ© rĂ©visĂ©e depuis des dĂ©cennies), du nombre de caractĂšres, de la prĂ©sence de l’image et de la bande-son, entre autres, et qu’il faut donc faire des choix. Cette mĂȘme personne ajoutera peut-ĂȘtre que les mentions inutiles, dont les hĂ©sitations, sont retirĂ©es de maniĂšre systĂ©matique, puisque dĂ©nuĂ©es de valeur sĂ©mantique propre. LancĂ©e dans une tirade entendue cent fois, elle finira sĂ»rement par affirmer que les gros mots sont plus choquants Ă  l’écrit qu’à l’oral (Ávila-Cabrera, 2023).

D’autres personnes, moins spĂ©cialisĂ©es en matiĂšre de sous-titrage, mais bien au fait des questions discutĂ©es en traductologie, vous mentionneront qu’il est bien connu que les textes cibles sont plus policĂ©s que l’original, qu’il s’est en tout temps opĂ©rĂ© une autocensure Ă  l’étape de la traduction (Ávila-Cabrera, 2023).

AprĂšs un rapide survol de ces prĂ©tentions, fort valables au demeurant, cette prĂ©sentation plongera dans une analyse sĂ©mantique de la valeur des gros mots, notamment en ce qui a trait Ă  la caractĂ©risation des personnages (Culpeper, 2001; 2011), puis procĂ©dera Ă  une analyse de trois sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es similaires (une amĂ©ricaine, une française, une espagnole) afin d’ouvrir la discussion sur le rĂŽle rĂ©el, et notamment culturel, des gros mots.

11 h 00
PLT-1112

Le bĂąton de parole

Les langues autochtones aujourd’hui partout dans le monde sont en danger. C’est un fait Ă©tabli que ce soit par la colonisation, le racisme, les guerres. Qu’en est-Il au Canada ? et plus spĂ©cifiquement au QuĂ©bec ?

Nous toucherons briĂšvement aux diffĂ©rentes caractĂ©ristiques de ces langues, leur complexitĂ© tant lexicale que grammaticale. Nous survolerons l’histoire de la langue abĂ©naquise (Aln8ba8dwaw8gan)

Nous ouvrirons la porte sur les difficultĂ©s pour ces langues et leur prĂ©servation de passer de l’oral Ă  l’Ă©crit. En terminant nous verront comment deux PremiĂšres Nations expliquent la diversitĂ© des langues.

fr_CAFrançais du Canada
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