Pour en apprendre un peu plus sur cette compétition amicale,
voici un historique des Jeux de 2006 à 2020!
Les Jeux de la traduction, créés en 2006, sont une initiative de l’Association des étudiants en traduction de l’Université de Montréal. À l’époque, seules cinq universités participaient aux Jeux : l’Université Concordia, l’Université de Montréal, l’Université du Québec en Outaouais, l’Université Laval et l’Université de Moncton.
Déjà en 2006, les participants se faisaient les dents sur des épreuves qui font maintenant figure d’incontournables aux Jeux, comme la traduction littéraire, de chansons et d’extraits audiovisuels. D’autres épreuves bien connues ont aussi fait leur apparition dès la première année, notamment la traduction de bandes dessinées, la traduction à relais, l’épreuve de révision et l’épreuve de retour aux sources, qui consistait à retrouver de quelle phrase était tirée à l’origine une traduction fautive loufoque.
Des épreuves de basket-ball et de ballon-chasseur ainsi qu’un jeu-questionnaire comptaient aussi au pointage des équipes.
Cinq délégations universitaires s’affrontent au cours des IIes Jeux de la traduction à Québec : l’Université Concordia, l’Université de Montréal, l’Université de Moncton, l’Université Laval (hôte) et l’Université du Québec en Outaouais.
L’Université Laval renoue avec les épreuves classiques, mais introduit également de nouvelles épreuves. C’est à Québec qu’est décerné pour la première fois le prix Gerry-Boulet de l’esprit d’équipe (aussi appelé « le Gerry »). Pourquoi Gerry Boulet? Eh bien, la rumeur veut que la délégation de l’Université Laval, ayant oublié de préparer une présentation d’équipe aux premiers Jeux, ait adapté sur le coin d’une table les paroles d’une chanson de Gerry Boulet, Les yeux du cœur, pour y intégrer des références au métier de traducteur. L’adaptation, Les yeux du traducteur, a eu un succès tel que son refrain est rapidement devenu l’hymne des Jeux pour les années à venir, et Gerry Boulet est devenu l’emblème de l’esprit d’équipe et de fraternité démontré par la délégation de l’Université Laval.
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Six universités rejoignent l’Université du Québec en Outaouais à l’occasion des 4es Jeux de la traduction, soit les universités Concordia, Laval, McGill, de Montréal, de Moncton et d’Ottawa. Le dimanche, les étudiants sont conviés à une séance de tai-chi et à une mémorable partie d’improvisation. Côté sports, ils devront se frayer un chemin à travers les nombreux hasbeens. C’est en 2009 que l’expression hasbeens, pour désigner les anciens participants qui tiennent encore à assister aux Jeux, s’ancre dans le vocabulaire des Jeux. En effet, il n’y en avait auparavant qu’une poignée, mais en 2009, ils se comptent par dizaines. À sa première participation aux Jeux, McGill repartira avec le convoité Gerry et… le projet d’organiser l’événement en 2010!
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Organisés par l’Université McGill, les Ves Jeux de la traduction ont accueilli neuf délégations de partout au pays : l’Université de Saint-Boniface, l’Université Concordia, l’Université Laval, l’Université McGill, l’Université de Moncton, l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université d’Ottawa et l’Université du Québec en Outaouais. Les neuf universités se sont affrontées lors d’une série d’épreuves individuelles et collectives dans les deux langues officielles : traduction littéraire, traduction pragmatique, doublage et sous-titrage, traduction spécialisée, localisation, adaptation publicitaire et traduction de chansons. Exceptionnellement, les Jeux se tiennent entièrement à l’hôtel, puisqu’il a été impossible d’obtenir des locaux sur le campus.
Les Jeux de 2012, organisés par l’Université de Sherbrooke, ont accueilli neuf délégations pour une fin de semaine qui mettrait les neurones des participants à rude épreuve. Les VIIes Jeux de la traduction ont renoué avec l’épreuve de révision et introduit une nouveauté, la traduction avec contraintes, qui impose aux participants divers obstacles, notamment en ce qui a trait à la limite de mots et de caractères, au registre et à la mise en page. Les Jeux de la traduction à Sherbrooke ont également marqué les débuts de la participation de l’Université de Hearst, qui a envoyé cette année-là des représentants pour observer le déroulement de ce grand rassemblement.
En 2015, le Comité organisateur des Jeux de la traduction se donnait pour défi de ne faire traduire aux dix universités participantes que de purs chefs-d’œuvre! Il invitait d’ailleurs les étudiants à sortir leur plus belle plume et à rivaliser de créativité dans le cadre d’épreuves mystères. Cette année-là, Concordia a tout raflé : le prix Gerry-Boulet du meilleur esprit d’équipe comme les prix de la meilleure traduction individuelle vers le français, de la meilleure traduction individuelle vers l’anglais ainsi que la Coupe des Jeux (meilleur pointage d’équipe). Il s’agissait de la première fois qu’une délégation remportait tous les prix.